Architectes : Camille Etienne, Oscar Merle, Antonin Chevalier.
La cabane s’est faufilée dans le paysage et interpelle le passant par la hauteur surprenante de son entrée. Elle amène le promeneur à laisser aller son imagination sur ce qu’elle renferme. Après avoir demandé une utilisation particulière du corps, la découverte du lieu par la vue est décuplée, parce qu'elle est méritée. Le parcours scénographié, qui sollicite le corps plus que la vue, fonctionne comme un amplificateur de sens, qui permet une rencontre finale magnifiée avec le paysage.
Architectes : Louis Belnou, Valentin Garcia, Benjamin Vitry.
Pensée comme un havre de tranquillité, la Cabane des Songes offre aux visiteurs de cette étroite vallée la possibilité de s’isoler face à ce paysage de montagne. Droite, à cheval sur l’étang, l'architecture verticale de ce refuge éveille la curiosité et appelle à la flânerie. A la manière d’un ponton, elle invite à franchir la frontière de la rive pour s’immerger dans le paysage. D’un geste instinctif, presque enfantin, elle dessine une trajectoire directe vers l’élément fondateur du lieu : l’eau.
Architectes : Anais Jeantils, Julie Boirin, Alouck Jacquet.
Installée entre les arbres le long d’un sentier forestier, cet abri emprunte son langage minimaliste à l’archétype de la cabane dans les bois. Sa forme primaire comprend deux pans et quatre murs, des ouvertures qui cadrent la forêt et laissent entrer la lumière, dans une simplicité assumée qui laisse place à l'introspection et la contemplation. Dans une densité d’arbres filiformes, l’attention est portée sur un arbre, auquel s’accroche le projet.
Architectes : Lucas Antognoli, Gabriel Pointoizeau, Marion Dufat, Julien Correia.
Palafitta s'installe à la lisière de la forêt, au bord de la rivière de la Chaise. Une simple succession de chevrons aux intervalles et longueurs variés forme une paroi qui ondule et définit un espace intérieur. Ancrés dans le sol, les poteaux sont tressés en partie haute par une corde naturelle et dessinent une ellipse à ciel ouvert. Une fois à l'intérieur de l’espace d'apparence fermé, le visiteur peut s’asseoir pour contempler la beauté de la nature.
Architectes : Alice Thomas, Ugo Elter, Eddy Tisserand, Fabien Delepee.
La cabane du Hobois, c’est l’occasion de se blottir dans un écrin. C’est un cocon protecteur des intempéries, des préoccupations.
La réinterprétation de l’enveloppe archétypale de la cabane avec des lames ajourées permet tout à la fois de modeler les vues, la lumière, les courants d’air, l’écoulement de l’eau, les salissures. Cet espace intérieur continu projette le regard vers le paysage, dont il décompose et synthétise les données climatiques et géographiques.