Architectes : Marie Audebert, Diane Letourneau.
La cabane se vit comme un espace dynamique : arrivant devant le seuil, le visiteur découvre un espace tout d’abord fermé au regard, qui s’ouvre au gré du parcours. Ce cheminement donne lieu à une réflexion, et propose de quitter la réalité, de la laisser disparaître dans chaque interstice des parois afin d’entrer dans un nouveau monde. Le paysage du lac apparaît alors aux yeux du visiteur et l’invite à entrer, en sautant depuis le bout de la cabane.
Architectes : Aurélien Bouvard, Roland Killian.
La cabane marque le lieu de l’écoulement de l’eau vers la vallée. Elle prolonge les filtres végétaux situés de part et d’autre. Elle dissimule la seule vue sur le marais pour mieux la révéler. Elle s’ouvre côté chemin pour accueillir, se pince et se contracte pour mieux surprendre, puis s’évase pour révéler la vue.
Il faut du temps pour contempler le paysage, l’apprivoiser, le découvrir. Rien de mieux qu’un gradin pour s’arrêter au frais. Un espace pour se reposer, observer, écouter et commencer à rêver.
Architectes : Isabelle Camille Tertrais, Lisa Beuchle, Yannick Burold-Seguret, Caroline Burlats, Moritz Dinkel, Lisa Scaglione, Clara Siebel, Mirjam Knecht.
La cabane, littéralement sur le chemin, combine ces deux aspects à la fois complémentaires et antithétiques que sont l’abri et le passage. Ainsi le spectateur devient acteur, en traversant la cabane. Une fois à l’intérieur, la cabane est une surprise : les éléments de bois, de tailles toutes différentes, rappellent l’irrégularité de la nature, et laissent entrevoir le paysage à travers un prisme nouveau. Levant les yeux au ciel, le spectateur se laisse entraîner par les jeux de formes et d’ombres.
Architectes : Lucie Gualina, Lois Gabriagues.
C’est là-haut, au sommet d’une colline située à Attignat-Oncin que culmine la cabane. En s’en approchant, le paysage est filtré par les traverses horizontales qui la composent.
Son dessin léger et vaporeux décomposent sa lecture structurelle, ainsi que celle du paysage filtré à travers changeant pas à pas. Des cadrages se forment en fonction des différents points de vue des spectateurs, découpant et délimitant chaque morceau de paysage. Ce mode de construction, résultant à la fois d’un système répétitif et d’une composition «aléatoire» permet une interaction entre le visiteur, la cabane et le paysage proche et lointain.
Le visiteur a ensuite le choix de s’asseoir, seul ou à plusieurs, dans cette cabane filtrante, le replaçant au centre de la vallée : un lieu de repos et de contemplation, un point de vue convivial et ouvert ou encore lieu singulier et poétique en fonction de l’interprétation de chaque visiteurs.
Architectes : Pierre Berger, Adrien Cartier.
La cabane se veut un outil optique, cadrant le paysage dans une composition tripartite : le champ au premier plan, les bois, et enfin le ciel en arrière-plan. Le cadrage vertical place le visiteur dans un face à face avec ce tableau, développant une proximité avec le paysage.
L’architecture sert la préparation mentale, depuis l’intégration au site, avec ces lignes verticales fortes reprenant les troncs des arbres de la clairière, jusqu’à la structure qui crée des lignes guidant le regard du visiteur.