« Ils construisent des murs et ils détruisent le vent »

Jean-Marie Kerwich.

Le Sentier - La cabane prend place le long du sentier et devient un lieu de pause, on prend le temps de s’arrêter, d’y entrer et de s’asseoir afin de se connecter avec l'environnement.
Les Arbres - L’imaginaire de la cabane, souvent pensée dans les arbres, nous induit à les utiliser comme première accroche au site. Le sentier qui traverse les champs en est bordé de quelques-uns, la cabane y trouve sa structure primaire. L’arbre choisi présente une grande branche horizontale utilisée en tant que poutre principale. Des entraits hauts et bas moisent cette branche et supportent une toiture alors désolidarisée du sol, sous laquelle on s’abrite.
Les Prairies - Un socle posé sous la toiture affirme une certaine intériorité et permet de s’asseoir face au paysage, de s’adosser, de s’allonger... Le sentiment d’intériorité est accentué par la suspension d’un rideau sur le pourtour du toit. Accroché à un rail, il peut être ouvert ou fermé à la guise du promeneur et vole au vent, ajoutant à la légèreté de l’ensemble.
Les Montagnes - À quoi bon construire des murs lorsque l’on peut s’en affranchir ? Entourée de montagnes, l’horizontalité affirmée de la cabane connecte le promeneur avec les lignes découpées des montagnes au loin.
La Vallée - Presque située à la confluence de deux vallées, la cabane prend du recul sur cette situation occupée par la ville de Faverges. Coupée de cette vallée par une colline, le site profite pleinement du calme de cet univers somptueux.